Les maladies du lapin

Les maladies du lapin

LA  MALADIE  HEMORRAGIQUE VIRALE  DU LAPIN  (VHD).
 
La maladie hémorragique virale du lapin (VHD) représente une véritable menace, tant en élevage industriel qu'en élevage traditionnel. La protection passe par la pré-vaccination à l'âge de 6 semaines à l'aide d'un vaccin inactivé...suivant le vaccin utilisé par votre vétérinaire....
 
QU'EST-CE QUE LA VHD ?
 
Il s'agit d'une maladie infectieuse due à un virus. Cette maladie atteint aussi bien le lapin domestique d'élevage que le lapin de garenne. Le virus est particulièrement pathogène et la maladie foudroyante. La VHD évolue le plus souvent en quelques heures chez les lapins adultes.
 
REPARTITION DE LA MALADIE en Belgique et en France ?
 
Toutes les régions de la Belgique et en France sont touchées par la maladie. Le réservoir du virus est le lapin de garenne. Le virus étant très résistant dans le milieu extérieur, il représente une menace permanente pour tous les types d'élevage, fermier ou industriel. Les lapins de clapier paraissent être le plus exposés à la maladie en raison des contacts indirects plus fréquents avec le virus, par l'intermédiaire de fourrage contaminé. La maladie est néanmoins fréquemment rencontrée dans les bâtiments d'élevage clos.
 
OUTILS PERMETTANT DE LUTTER CONTRE LA VHD ?
 
Le vaccin se présente sous la forme d'une suspension vaccinale à administrer par voie sous-cutanée à la seringue. Le volume de vaccin à injecter est de 0.5 ml par animal. La vaccination est aussi possible par voie trans-cutanée.
 
LE CORYSA CHEZ LE LAPIN.  

Le coryza s’appelle catarrhe nasal ou pasteurellose en langue technique. Cette affection est causée par une bactérie appelée Pasteurella multocida et la bactérie Bordetella peut parfois jouer un rôle dans certains cas (particulièrement en cas de pneumonie). C’est une maladie qui est considérée comme très contagieuse. Il ne s’agit pas seulement d’un microbe nasal (du nez), car l’infection peut aussi causer des pneumonies, des abcès ainsi que des infections génitales, oculaires et des labyrinthites.

Transmission:

Les lapins contractent l’infection par le contact direct avec des lapins infectés ou un environnement contaminé, comme de la nourriture, une litière ou des bouteilles d’eau communes. Malheureusement, certains lapins porteurs continuent de propager les bactéries après s’être remis de la maladie. Les lapins stressés (surpeuplement, températures extrêmes, naissance ou parturition), qui ont récemment été transportés, ou les très jeunes lapins sont les plus susceptibles.
 
Les signes:

Le coryza peut provoquer des sécrétions abondantes claires ou épaisses (pus) s’écoulant du nez et des yeux. Souvent, des sécrétions salissent la fourrure sur la partie antérieure des pattes et le ventre parce que le lapin tente de se défaire des sécrétions sur le visage. L’infection peut progresser rapidement et s’aggraver, provoquant une infection sanguine (septicémie) qui peut tuer un lapin en deux jours. À l’extrémité opposée, l’infection peut se présenter sous forme d’affection chronique de faible gravité qui perdure pendant des semaines. La présentation la plus courante se situe entre ces deux extrémités où un « rhume » soudain se développe. Des symptômes tels un mauvais appétit, l’abattement, la toux, les éternuements et des difficultés respiratoires peuvent être présents.

Le traitement :

Le traitement de cette affection exige le recours aux antibiotiques, des soins de soutien et une bonne hygiène environnementale. Les lapins doivent être isolés lors du traitement, afin d’éviter la transmission de l’infection. Les personnes s’occupant de lapins devraient aussi se laver les mains entre les manipulations d’animaux, et il est préférable de porter des gants, un « sarrau » et une différente paire de souliers avant de pénétrer dans l’aire où sont isolés les animaux malades. Le sarrau peut être une vieille chemise propre de très grande taille. De simples précautions, comme ne pas laver les plats dans un même évier, peuvent aussi aider à contrôler la propagation de la maladie. Les espaces devraient également être physiquement séparés afin que les bactéries projetées par aérosols durant les éternuements ne puissent pas atteindre le clapier suivant. Un désinfectant devrait être utilisé pour bien nettoyer les surfaces après le lavage. Votre vétérinaire peut vous conseiller sur le meilleur choix. Dans des cas graves, l’euthanasie peut être recommandée. L’euthanasie pourra aussi être recommandée dans un établissement d’élevage afin d’aider à contenir une poussée.

Prévention :

À titre de mesure de prévention dans un établissement d’élevage, les femelles gravides et leurs nouveau-nés devraient être gardés à l’écart des autres lapins. À l’arrivée d’un nouveau lapin dans une maison ou un clapier, le nouvel arrivant doit être isolé pendant un certain temps, au cas où il serait porteur de la maladie. Une analyse des sécrétions nasales peut maintenant être effectuée pour identifier les porteurs, et, idéalement, le nouveau lapin devrait être soumis à ce test avant l’achat.

Communiquez sans tarder avec votre vétérinaire si vous soupçonnez que votre lapin puisse souffrir de coryza. Un traitement rapide offrira le meilleur pronostic de guérison. Votre équipe de soins de santé peut aussi vous fournir une thérapie antibiotique particulière, des recommandations de soins et des protocoles particuliers de nettoyage de l’environnement. Ce ne sont pas tous les vétérinaires qui traitent les lapins et il vous faudra communiquer avec quelques cliniques locales au besoin afin de vous assurer que votre vétérinaire connaisse bien cette espèce.
 
LA MYXOMATOSE CHEZ LE LAPIN.
 

 

Comment se fait la contamination ?

La myxomatose est due à un virus dont l’inoculation au lapin se fait par piqûre d’insecte (puces, moustiques) ou par contact direct entre un lapin infecté et un lapin sain.

Symptômes

Il existe 2 formes de la maladie, la forme nodulaire et la forme amyxomateuse qui est beaucoup plus difficile à diagnostiquer précisément.

La forme nodulaire :

Elle se caractérise par l’apparition de myxomes (petits nodules) aux endroits où les puces ou les moustiques piquent c’est à dire au niveau du nez, des oreilles ou autour des yeux. 
Par la suite il y a un gonflement des paupières.
Il y a souvent des symptômes respiratoires associés, plus ou moins marqués car ils dépendent d’une éventuelle surinfection par des bactéries. 
Cela se traduit généralement par de la difficulté à respirer (dyspnée) et du jetage (écoulement purulent aux naseaux).
On peut noter aussi des gonflements au niveau des organes génitaux.

La forme amyxomateuse :

Il s’agit des mêmes symptômes que pour la forme nodulaire sauf qu’il n’y a pas de symptôme cutané ou alors de très petits myxomes.
Suivant la virulence de l’agent pathogène, il existe en effet, différentes variantes de ce virus.
Le lapin peut mourir en une dizaine de jours.
Dans tous les cas, l’animal est extrêmement abattu, avec une forte hyperthermie (fièvre).

Traitement

Malheureusement il n’existe pas de traitement spécifique.
Il faut augmenter la température de la pièce où votre animal vit pour l’aider à lutter contre le virus.
Si les poumons sont touchés il faut donner des antibiotiques.

Seule la prévention reste efficace :

 
- la vaccination de votre lapin tous les 4 à 6 mois en fonction du risque potentiel d’infection.
La première injection se fait à l’age d’un mois et le premier rappel 4 à 6 semaines plus tard.

 

LA COCCIDIOSE CHEZ LE LAPIN.

 

Les coccidies sont des parasites microscopiques qui vivent dans l'intestin du lapin. S'ils sont présents en trop grand nombre, le lapin présente plusieurs diarrhées successives qui peuvent le conduire jusqu'à la mort.

Cette maladie se soigne si elle est diagnostiquée rapidement.

Il est fréquent de trouver dans l'alimentation commercialisée pour les lapins une substance coccidio-statique (S-MEZ 16%). Ce produit évite le développement des coccidies; il ne les détruit pas.

Attention, on ne peut administrer ce type d'aliment à un lapin que l'on compte consommer dans les jours qui suivent.

Dans les 5 jours qui précèdent l'abattage, il faut nourrir le lapin avec un aliment naturel ne contenant aucun coccidio-statique.

 

 

 

Comme vous le constaterez, le plus important est l'attention que vous apporterez à votre compagnon, tout changement dans son comportement, son alimentation et ses déjections vous alerterons sur son état de santé...

D'où l'importance d'une vaccination préventive et de son suivi par votre vétérinaire!!! Mais pas de panique les hommes aussi sont malades...alors soyez attentifs...

 

 

 

 

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